« On essaie de faire en sorte que les idées viennent d’en bas, plutôt que d’en haut, et d’avoir les mains dans l’action plutôt que d’écrire de beaux documents », résume Mme Hulthén, qui a reçu le prix de Politicienne de l’année au gala de jeudi.
Quant à la récipiendaire du prix Jeune entrepreneure, la Philippine Reese Fernandez, c’est dès la définition du modèle d’affaires de Rags2Riches qu’elle a innové. Dans son pays, des femmes réutilisaient des bouts de tissu trouvés dans les dépotoirs pour en faire des tapis. Constatant que les coûts augmentaient pour ces couturières depuis que des intermédiaires étaient apparus, elle a décidé de bouleverser leur chaine d’approvisionnement. Plutôt que de venir du dépotoir, les bouts de tissu viennent maintenant directement d’ateliers commerciaux. Et plutôt que de tisser de simples tapis, les couturières réalisent plutôt des sacs et vêtements haut de gamme dessinés par des designers reconnus. Une femme des plus inspirantes, dont j’espère vous reparler dans les prochains jours.
Avant de céder le micro aux conférenciers invités, Jean-Luc Decornoy, pdg de KPMG France et cofondateur du Forum y était allé de la citation suivante : « L’entrepreneurship repose sur l’ambition de se projeter dans l’avenir et la confiance d’accomplir. » Lui Chuan-Zhi, Anneli Hulthen, Reese Fernandez et les autres conférenciers présents ont sans nul doute cette aspiration et cette confiance. Espérons qu’ils les auront transmises à quelques personnes dans la salle, question de voir émerger d’autres Lenovo et Rags2Riches.
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