«C'est leur rentabilité durable qui compte. Nous avons profité du recul momentané de leurs cours en février et en juillet pour ajouter à nos placements», dit pour sa part Ted Maloney, gestionnaire du Fonds d'actions américaines MFS Sun Life.
Puisque ces titres ne sont plus les aubaines qu'ils étaient en 2011 et que l'économie mondiale reste anémique, il vaut mieux attendre le bon moment et les acheter lors de reculs boursiers, conseille Stephen Gauthier, gestionnaire de portefeuille chez Valeurs mobilières Fin-Xo.
«La qualité et la constance de tels titres sont des vertus dans une économie mondiale fragile. Mais lorsque je vois des multiples de 20 fois et plus les bénéfices, j'y regarde tout de même de plus près pour m'assurer que la rentabilité et la croissance sont encore au rendez-vous», dit-il.