La société a déjà réduit ses effectifs non manufacturiers de 16 % depuis trois ans. Une fois le plan de compressions complété, l'équipe de cadres aura la même taille qu'en 2000, mais des revenus deux fois supérieurs.
«Il sera plus facile pour l'entreprise de cibler les meilleurs segments de croissance et de diriger le capital là où elle obtient le meilleur rendement. Entretemps, le dividende de 3 % nous rémunère pour attendre», dit Stephen Gauthier, gestionnaire chez Valeurs mobilières Fin-Xo.
Les économies n'iront pas toutes gonfler les marges et les bénéfices puisque l'entreprise entend bien réinvestir dans sa croissance, dans une mise en marché plus musclée des marques les plus fortes, ainsi que dans le lancement de nouveaux produits plus différenciés qu'elle peut vendre plus cher.
Éventuellement, la société retournera davantage du capital ainsi libéré à ses actionnaires. Ted Maloney, gestionnaire du Fonds d'actions américaines Sun Life MFS, s'attend notamment à de meilleurs dividendes.