Cette façon de faire étonne Bernard Bélanger qui s'y est pris tout autrement. «Mon fils Jean avait 13 ans quand j'ai pris ma décision. C'est un leader né. Il avait la force de caractère nécessaire pour prendre la relève. Même ma fille, qui gère aujourd'hui le patrimoine familial, dit que j'ai fait le bon choix.» Mais si Jean n'avait pas été intéressé ? «Je savais qu'il voudrait», rétorque l'homme d'affaires de 80 ans. «Ça se sent, ces affaires-là ! renchérit Pierre Carrier qui a transmis Agnus Dei Traiteur à son fils, David. Moi aussi, je le savais !»
Même constatation chez Jean-Yves Roy. «J'ai compris il y a longtemps que ce serait ma fille. À 15 ans, elle posait des questions sur l'entreprise. Elle voulait m'aider. Mon fils avait un manque d'intérêt évident. Il passera à la caisse à mon décès !»
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