L’âge d’or d’une profession?
Depuis quelques années déjà, confirme Alain Gosselin, des études montrent que cette facette de l’entreprise figure parmi les cinq principales préoccupations des dirigeants.
Les chantiers de ces experts sont multiples, comme la santé mentale, la pénurie de main-d’œuvre, la collaboration intergénérationnelle, l’implantation de technologies qui évoluent rapidement et le développement des compétences.
Sans compter qu’aujourd’hui, les entreprises doivent être inclusives et flexibles.
«Il faut redéfinir la performance et les liens de confiance, travailler avec beaucoup plus d’humanité, car faire plus de place à la diversité, c’est faire preuve d’empathie», ajoute Tania Saba.
Elle est d’avis que les gestionnaires des ressources humaines devront accompagner les organisations pour leur permettre d’expérimenter, de mieux tolérer le risque, d’être durables et d’adapter la gouvernance en conséquence. «Leur rôle sera de définir stratégiquement et opérationnellement comment on peut être plus humain. Tenir compte des différences, tout en renforçant les cultures.»
Ainsi, pour que cette division puisse contribuer à la mission des entreprises, le professeur à HEC Montréal estime qu’«il faut des personnes solides [à leur tête], qui sont à la fois bien rompues sur les connaissances, à l’affût des innovations, mais qui sont aussi des gens d’affaires. Ils doivent jouer la game».
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