Ce projet compense les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'une entreprise par la plantation d'arbres en forêt boréale. Enthousiaste, l'entreprise y a toute de suite adhéré. M. Fournier avoue d'ailleurs avoir la confiance totale de la direction dans la mise en place de projets verts.
" Dès qu'un projet s'inscrit dans les objectifs verts de l'entreprise, je reçois rapidement l'aval de la direction et on va de l'avant ", dit M. Fournier qui est à l'emploi de Chlorophylle depuis 23 ans. C'est ainsi qu'en 2009, dans le cadre de Carbone Boréal, M. Fournier a calculé la quantité de kilomètres parcourus par les sept véhicules de l'entreprise (dont deux sont hybrides).
Il a par la suite déterminé la quantité de gaz carbonique émis par chacun de ces véhicules, en fonction de leur consommation respective d'essence. Enfin, il a déterminé combien d'arbres devraient être plantés pour absorber les émissions de gaz carbonique (CO2). En résumé, sept arbres captent une tonne de CO2 et il en coûte 28 $ à l'entreprise pour compenser cette tonne.
La réduction avant tout
Parmi les autres mesures mises de l'avant par Chlorophylle, le directeur de la logistique et responsable de l'environnement mentionne la réduction de matières premières. "Pour l'ameublement de nos boutiques, nous avons fait appel à un ébéniste de la région qui a fabriqué un mobilier à partir de bois de grange récupéré ", dit-il.
Devant des géants du plein air comme North Face, Columbia et Patagonia, les gestes verts posés par Chlorophylle exigent beaucoup d'efforts. " Une grande partie de ma tâche se concentre sur la logistique, et j'aimerais en faire plus pour l'environnement, avoue M. Fournier. Mais, comme pour la plupart des PME, les ressources et le temps manquent, et il faut d'abord assurer la rentabilité de l'entreprise. "