Dans un tel contexte, comment une entreprise comme Nicobois peut-elle s'accrocher et espérer recommencer à croître ?
Une partie de la réponse tient malheureusement au phénomène d'attrition du secteur. En mai 2014, Roméo Laflamme et fils, un fabricant de chaises de Saint-Benoît-Labre, en Beauce, cessait ses activités. Plusieurs clients de ce fabricant sont donc venus frapper à la porte de Fabrication Sedia, l'usine qui partage les locaux de Nicobois. D'un coup, les affaires de cette entreprise ont crû de 25 %. Il s'agit toutefois d'un événement ponctuel.
Pour vraiment tirer son épingle du jeu, il n'y a pas de secret. Il faut innover en créant de nouveaux produits et améliorer sa production pour devenir plus efficace. Nicobois a d'ailleurs racheté de Roméo Laflamme et fils deux fraiseuses à cinq axes, qui l'aideront à rationaliser sa production et à la rendre plus efficace.
«Ce qui coûte cher dans une usine comme la nôtre, c'est le temps que nous passons à modifier des réglages pour fabriquer des pièces différentes», explique Michel Bergeron. Ce temps n'est pas facturé.
«Nous avions une fraiseuse cinq axes que nous utilisions pour les pièces produites à haut et à petit volume. Une des nouvelles machines sera utilisée exclusivement pour les pièces que nous produisons à haut volume. Nous n'aurons plus de réglages à faire sur celle-là. Puis, nous aurons deux machines qui feront exclusivement du petit volume. Nous avons donc augmenté notre productivité.»
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