Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 28/10/2022 à 07:42, mis à jour le 28/10/2022 à 08:08

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi

Publié le 28/10/2022 à 07:42, mis à jour le 28/10/2022 à 08:08

(Photo: Getty Images)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales évoluaient en nette baisse vendredi, après la débâcle des géants technologiques à Wall Street cette semaine et des annonces sans surprise des banques centrales.

 

Les indices boursiers à 08h00

Les contrats à terme du Dow Jones gagnaient 9,00 points (+0,03%) à 32 083,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 reculaient de 15,50 points (-0,41%) à 3 804,00 points. Les contrats à terme du Nasdaq descendaient de 91,50 points (-0,81%) à 11 143,75 points.

À Londres, le FTSE 100 affichait un recul de 25,56 points (-0,36%) à 7 048,13 points. À Paris, le CAC 40 retraitait de 10,27 points (-0,16%) à 6 233,76 points. À Francfort, le DAX retraitait de 66,38 points (-0,50%) à 13 144,85 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a retraité de 240,04 points (-0,88%) à 27 105,20 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a perdu 564,88 points (-3,66%) à 14 863,06 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain lâchait 0,63 $US (-0,71%) à 88,45 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord retraitait de 0,47 $US (-0,48%) à 96,49 $US.

 

Le contexte

La tech américaine inquiète avec des croissances au ralenti et des prévisions peu enthousiasmantes, montrant que les géants d’internet qui semblaient intouchables sont rattrapés par la crise économique et la concurrence de nouveaux acteurs.

«Le message envoyé aux marchés» par ces mauvaises performances des géants technologiques «déroute de nombreux investisseurs, car le ralentissement brutal de ce secteur contraste avec des indicateurs économiques positifs», estime Michael Hewson, analyste de CMC Markets. 

Après la Banque du Canada (BOC) mercredi, la Banque centrale européenne (BCE) jeudi, c’était au tour de la Banque du Japon de se réunir vendredi. L’institution a maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante, à contre-courant des autres grandes banques centrales mondiales, une divergence qui a récemment fait chuter le yen au plus bas en 32 ans par rapport au dollar. 

Cette décision est «sans surprise, sans changement de politique», confirme Michael Hewson.

«Le véritable message qui anime les marchés actuellement n’est pas tant une pause qu’un ralentissement du rythme des hausses», estime encore l’analyste. La décision de la banque centrale américaine (Fed) est attendue mercredi prochain.

Les premiers effets du resserrement monétaire des banques centrales commencent à se faire sentir, en France et en Espagne par exemple, où la croissance a ralenti au troisième trimestre.

Le géant américain de la distribution Amazon a enregistré jeudi une baisse de 9% de son bénéfice net au troisième trimestre et fait état d’un chiffre d’affaires inférieur aux attentes, assorti de prévisions jugées prudentes pour le quatrième trimestre.

Le marché a très mal réagi à cette publication. Dans les échanges électroniques postérieurs à la clôture de Wall Street, l’action Amazon chutait de plus de 11%.

Quant à Apple, il a dépassé les attentes du marché mais l’iPhone, son produit phare, n’a pas autant rapporté que ne l’espéraient les investisseurs.

À Hong Kong, des géants tels que Alibaba (-4,93%), Baidu (-5,02%) ou Tencent (-5,72%) ont essuyé de lourdes pertes. 

En Europe, STMicroelectronics perdait 4,77%, Infineon 3,19% et ASML 3,37%. 

Air France-KLM a engrangé 460 millions d’euros de bénéfice net au troisième trimestre grâce à une forte demande de voyages aériens pendant l’été, réalisant même un chiffre d’affaires supérieur à la période correspondante de 2019, avant le Covid.

Le titre a cependant été mal accueilli en bourse, chutant de 4,56% à 1,51 euro vers 7H35 GMT.

Airbus (-0,26% à 106,40 euros) a dégagé un bénéfice net en hausse de 65%, à 667 millions d’euros, réalisant une «solide performance financière» au troisième trimestre, a annoncé vendredi le groupe européen.

Le transporteur aérien britannique IAG (-1,44%), maison mère de British Airways et Iberia notamment, a dégagé un bénéfice au troisième trimestre de 853 millions d’euros contre une perte l’année passée.

Le numéro un mondial de l’automobile Volkswagen a annoncé un recul de son bénéfice net trimestriel à cause de la Russie et de l’entrée en Bourse de Porsche, et revu ses prévisions de livraisons de véhicules à la baisse. Il perdait 2,39% à Francfort.

L’euro reculait de 0,13% face au billet vert, à 0,995 1 dollar vers 07H35 GMT après être repassé au-dessus de la parité pour la première fois en plus d’un mois mercredi. La livre reculait de 0,41% à 1,151 8 dollars.

Le bitcoin s’établissait à 20 190 dollars, en baisse de 1%. 

Le prix du gaz naturel européen prenait 4,86% et coûtait 112,25 euros le mégawattheure.

 

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