Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 13/10/2022 à 07:43, mis à jour le 13/10/2022 à 07:55

Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi

Publié le 13/10/2022 à 07:43, mis à jour le 13/10/2022 à 07:55

(Photo: 123RF)

REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses occidentales tentaient de remonter la pente jeudi avant de prendre connaissance d’une mesure de l’inflation aux États-Unis, qui pourrait raviver les anticipations de hausses de taux d’intérêt directeur de la Réserve fédérale

 

Les indices boursiers à 07h45

Aux États-Unis, les contrats à terme du Dow Jones progressaient de 213,00 points (+0,73%) à 29 474,00 points. Les contrats à terme du S&P 500 augmentaient de 26,00 points (+0,72%) à 3 614,50 points. Les contrats à terme du Nasdaq haussaient de 47,50 points (+0,44%) à 10 888,00 points.

À Londres, le FTSE 100 affichait une hausse de 10,72 points (+0,16%) à 6 836,87 points. À Paris, le CAC 40 gagnait 32,08 points (+0,55%) à 5 850,55 points. À Francfort, le DAX haussait de 134,72 points (+1,11%) à 12 306,98 points.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a terminé en baisse de 159,41 points (-0,60%) à 26 237,42 points. De son côté, le Hang Seng de Hong Kong a baissé de 311,92 points (-1,87%) à 16 389,11 points.

Du côté du pétrole, le prix du baril de WTI américain avançait de 0,30 $US (+0,34%) à 87,57 $US. Le baril de Brent de la mer du Nord récoltait 0,30 $US (+0,32%) à 92,75 $US.

 

Le contexte

Au lendemain d’une petite baisse à Wall Street, les contrats à terme sur les principaux indices américains laissaient entrevoir un sursaut de 0,24% à 0,54% avant l’ouverture qui interviendra une heure après la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) pour septembre prévu à 8h30.

Enjeu de taille pour les marchés, cette mesure de la hausse des prix pourrait continuer de ralentir sur un an, à 8,1% contre 8,3% en août. Mais le taux est attendu en hausse sur un mois, à 0,3% contre 0,1% en août, selon le consensus d’analystes de MarketWatch.

«Les prix à la consommation conditionneront la future trajectoire de taux et l’ampleur des hausses que décidera la Réserve fédérale américaine», note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Une mauvaise surprise, comme cela avait été le cas en août avec un ralentissement moins important que prévu, ferait plier les actions, monter le dollar et les taux courts américains, les plus sensibles à la thématique de l’inflation. 

Les investisseurs attendent de voir à quel moment les signes de ralentissement qui sont constatés sur certaines composantes des prix, comme les matières premières et le transport international vont se traduire sur l’inflation globale.

Selon le compte-rendu de sa dernière réunion de septembre (les minutes), la banque centrale américaine (Fed) estime qu’il faudra certainement connaître une période de croissance plus faible et un ralentissement du marché de l’emploi pour venir à bout de l’inflation qui «n’a pas encore répondu» à ses précédentes hausses de taux.

Les investisseurs s’attendent à ce que l’institution relève vigoureusement son principal taux directeur de 75 points de base en novembre, une ampleur déjà décidée trois fois sur les cinq hausses appliquées depuis mars. 

Celui-ci, qui s’établit désormais dans une fourchette de 3,00 à 3,25%, devrait monter jusqu’à environ 4,6% en 2023, selon les estimations.

Les opérateurs de marché craignent par conséquent que le cycle de resserrement monétaire mené par la Fed finisse par plonger la première économie mondiale dans une récession.

Le président Joe Biden a admis lui-même mardi soir qu’il était «possible» que les États-Unis subissent «une très légère récession».

Sur le marché de la dette, les taux longs se détendaient un peu. Cette légère accalmie était attribuée à une phrase contenue dans les minutes soulignant le besoin de «calibrer» le rythme de resserrement à venir pour «atténuer le risque d’effets négatifs importants sur les perspectives économiques».

Les investisseurs surveilleront aussi dans la journée les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis ainsi que les résultats de BlackRock et Delta qui débutent la saison des publications d’entreprises américaines.

La compagnie aérienne à bas prix Easyjet (-0,88%) a annoncé prévoir encore une perte pour son résultat annuel décalé, attendu fin novembre, pénalisée par les perturbations de ses opérations avant l’été. 

Les autres valeurs de l’industrie aéronautique/aviation se portaient bien à l’instar d’Airbus (+2,80%), MTU Aero Engines (+3,03%), Safran (+3,14%), Air France-KLM (+3,75%), Lufthansa (+1,20%) ou Ryanaiar (+2,48%).

Le billet vert cédait 0,24% à 0,972 8 dollar pour un euro. Face à la livre sterling qui se négociait à 1,116 0 dollars, il lâchait 0,53%.

Le pétrole se stabilisait après plusieurs séances de baisse provoquées par les perspectives moroses de l’économie mondiale qui ont poussé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à revoir à la baisse ses prévisions de demande.

 

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