À quelques jours du dévoilement du rapport D'Amours sur les régimes de retraite publics, l'Union des municipalités du Québec et certains maires de grandes villes demandent au gouvernement du Québec d'intervenir, mais ne disent pas comment.
Le président de l'UMQ, Éric Forest, ainsi que les maires de Montréal, Michael Applebaum, de Gatineau, Marc Bureau, et de Sherbrooke, Bernard Sévigny, ont rencontré la presse, jeudi à Montréal, pour décrier la situation financière des régimes de retraite municipaux.
Le déficit actuariel atteint 4,8 milliards $ pour l'ensemble des villes qui ont un régime de retraite à prestations déterminées, ont-ils rappelé. Et les maires ne veulent pas avoir à hausser les taxes municipales pour parvenir à respecter leurs obligations quant à leurs régimes de retraite.
M. Forest, qui est maire de Rimouski, assure qu'il ne demande pas à Québec d'adopter une solution unique pour tous, mais il dit que le gouvernement doit passer à l'action et rééquilibrer les forces entre les villes et leurs syndicats.
Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente la grande majorité des employés municipaux, exprime son ouverture et rappelle que le tout doit être négocié avec les syndicats. Il souligne d'ailleurs que le très militant syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal est parvenu à conclure une entente à ce sujet avec son employeur.