La reprise pourrait dérailler au Canada

Publié le 20/10/2010 à 16:17, mis à jour le 20/10/2010 à 15:56

La reprise pourrait dérailler au Canada

Publié le 20/10/2010 à 16:17, mis à jour le 20/10/2010 à 15:56

Par La Presse Canadienne

Mark Carney. Photo : Bloomberg

L'économie canadienne a crû d'un maigre 1,6 pour cent au troisième trimestre, soit moins rapidement que celle des États-Unis qui a enregistré un gain de 2,3 pour cent pendant la même période, a révélé mercredi la Banque du Canada.

D'après l'institution, la période estivale a été la pire qu'ait connue le pays depuis la fin de la récession et plusieurs facteurs pourraient encore faire dérailler la reprise, dont la guerre des devises ou un effondrement du marché immobilier.

Dans son plus récent Rapport sur la politique monétaire, publié mercredi, la banque centrale a rappelé que le PIB canadien avait augmenté de 5,8 pour cent au premier trimestre et de 2 pour cent au deuxième trimestre.

Ce bon départ devrait permettre au Canada de terminer l'année avec un gain de 3 pour cent du PIB. Mardi, la banque estimait cependant que la croissance ne devrait être que de 2,3 pour cent en 2011.

Malgré des constats inquiétants, les experts de la Banque du Canada soutiennent qu'une nouvelle crise est peu probable. Ils pensent que l'économie retrouvera progressivement la santé d'ici deux ans.

Le gouverneur Mark Carney a fait remarquer que les États-Unis demeuraient en moins bonne posture que le Canada et qu'ils avaient encore beaucoup de chemin à parcourir avant de retrouver leur état d'avant la récession.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.