M. Bernanke estime que la poussée récente d'inflation, provoquée entre autres par le renchérissement des matières premières, devrait s'apaiser, et que la hausse des prix devrait revenir "avec le temps" à "un taux de 2,0%, ou légèrement au-dessous".
Face aux défis actuels, "la Fed fera assurément tout son possible pour aider à retrouver des taux de croissance et d'emploi élevés dans un environnement de stabilité des prix", a-t-il promis, alors que, selon les chiffres officiels, le chômage était encore à 9,1% en août, et que les embauches sont restées au point mort ce mois-là.
Mais il ne faudrait pas pour autant, prévient-il, que les élus, obnubilés par le budget et la dette de l'Etat, coupent trop dans les dépenses publiques.
Pour lui, "parvenir à la viabilité budgétaire à long terme [...] et empêcher le budget d'aller à l'encontre de la reprise actuelle ne sont pas incompatibles".
Le président américain Barack Obama doit présenter jeudi soir un plan de lutte contre le chômage d'un coût évalué par la presse à 300 milliards de dollars.