À surveiller: Metro WSP et Norbord

Publié le 29/09/2017 à 07:35, mis à jour le 29/09/2017 à 08:19

À surveiller: Metro WSP et Norbord

Publié le 29/09/2017 à 07:35, mis à jour le 29/09/2017 à 08:19

Par Dominique Beauchamp

Que faire avec les titres de Metro, WSP et Norbord? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Metro(MRU, 43$): l’offre généreuse pour Jean Coutu est contraire à son ADN

Bien que l’intérêt de Metro pour Jean Coutu était connu depuis fort longtemps, Michael Van Aelst se dit doublement surpris par la tournure des événements.

D’un, la famille Coutu vend au moment où la réforme des médicaments du gouvernement approche d’une résolution.

De deux, Metro paie 14,1 fois le bénéfice d’exploitation pour Jean Coutu, ce qui suppose un rendement du capital investi de seulement 5% à 7%, deux barèmes qui sont contraires à l’ADN de Metro, s’étonne l’analyste.

«En conséquence, on se demande si Metro sait déjà que les synergies seront bien supérieures (en proportion du bénéfice d’exploitation de Jean Coutu) à la fourchette de 25% à 30% qu’avait ciblé Loblaw lors de son achat de Shoppers, ou bien si l’épicier entend s’endetter le plus possible et conserver ses actions d'Alimentation Couche-Tard afin de rentabiliser la transaction», s’interroge M. Van Aelst.

Metro peut faire grimper sa dette jusqu’à 3,8 fois son bénéfice d’exploitation sans transgresser les clauses bancaires.

La vente des actions de Couche-Tard garderait le ratio d’endettement à un niveau plus raisonnable de 2,5 fois, indique l’analyste.

Si Metro vendait ses 32 millions d’actions d’Alimentation Couche-Tard, Jean Coutu ajouterait seulement 2% à son bénéfice par action, calcule l’analyste.

À moyen terme, l’impact des synergies et l’ajout des bénéfices de Jean Coutu aux bénéfices de Metro seraient en partie neutralisés par la contribution décroissante de la quote-part des bénéfices de Couche-Tard et une réduction des rachats d’actions, craint M. Van Alest.

Surtout que contrairement à Loblaw/Shoppers, Metro ne pourra pas capter toute l’amélioration des revenus et des marges en magasin parce que les pharmacies de Jean Coutu sont des franchises.

«Ceci dit, il est possible que le nouveau centre distribution de Jean Coutu, qui vise un rendement sur le capital de 15 à 20%, gonfle les synergies potentielles une fois qu’il sera pleinement opérationnel en juillet 2018. Il est aussi très difficile de croire que Metro s’engagerait dans une transaction qui ne lui soit pas rentable», ajoute l’analyste.

M. Van Aelst juge que le bond de 9% de l’action de Metro le 27 septembre ne se justifie pas étant donné que son titre est déjà 40% plus chèrement évalué (en fonction du bénéfice d’exploitation) que celui de Loblaw.

Après l’achat de Jean Coutu, l’épicerie représentera encore 70% des revenus de Metro et les pharmacies 30%, alors que ces proportions sont de 55%/45% pour Loblaw.

Son cours cible reste à 44$ et sa recommendation est neutre.

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