Richard Fortin, de Franklin Bissett, aime ramer à contre-courant


Édition du 27 Septembre 2014

Richard Fortin, de Franklin Bissett, aime ramer à contre-courant


Édition du 27 Septembre 2014

Par Dominique Beauchamp
Le gestionnaire de Bissett a profité de la rechute récente du titre pour ajouter un peu à son placement. Il estime que le détaillant vaut plus que sa capitalisation boursière actuelle de 41 M$, avec ses activités de fabrication et ses baux.

Le principal détaillant canadien de livres Indigo Books and Music (Tor., IDG, 11,75 $), également déficitaire, est aussi en portefeuille. «Pour ce qui est de l'évaluation, c'est l'un de nos placements les plus intéressants. Son cours est bien inférieur à sa valeur intrinsèque qui, elle, a de bonnes chances de s'accroître», dit le gestionnaire.

Son encaisse de 6 $ par action fait patienter pendant que le détaillant accentue son virage dans les articles-cadeaux et les produits électroniques. Parallèlement, il ferme des librairies, investit dans la vente en ligne et dans sa chaîne d'approvisionnement. Les ventes s'améliorent déjà ; les bénéfices devraient suivre.

«Indigo ne retrouvera sans doute pas le bénéfice d'exploitation de pointe de 76 M$, affiché en 2010, mais le détaillant pourrait renouer avec celui de 25 M$ à 30 M$ réalisé en 2012 et en 2013, même en présumant que son virage vers les produits axés sur le mode de vie connaîtra une réussite modérée», précise-t-il.

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