Ensuite, sa concentration par pays : Virginia Au remarque que, des 23 pays composant l'indice, cinq d'entre eux constituent 64,4 % de l'indice, soit la Chine (19,9 %), la Corée du Sud (14,4 %), Taïwan (12,1 %), le Brésil (10,2 %) et l'Afrique du Sud (7,8 %). Selon elle, cette pondération n'investit pas dans l'avenir, puisque la croissance de la Chine a eu lieu dans les années 1990 et au début des années 2000. Il faut donc éviter d'acheter à gros prix et de vendre à petit prix, suggère-t-elle.
Elle note au passage que les 10 sociétés chinoises les plus importantes représentent 52 % de la pondération de la Chine dans l'indice. Outre cette concentration jugée énorme, elle souligne que bon nombre de ces sociétés sont des sociétés d'État accusant un manque de transparence.
Enfin, dernière caractéristique de concentration de l'indice, ses poids sectoriels : les titres financiers comptent pour 28,1 % de l'indice, alors que les marchandises (commodities), surtout l'énergie et les matériaux, comptent pour 17,5 %. «Toutefois, la croissance des sociétés du secteur des marchandises provient surtout de la demande extérieure du monde développé et de la Chine, et non pas de la croissance interne à laquelle beaucoup d'épargnants désirent participer», souligne Virginia Au.