Vers un essaimage aux États-Unis ?
À moyen ou long terme, M. Bédard cherche à valoriser son entreprise.
Or, avec des revenus de 1,2 milliard, sa division nord-américaine de transport de lots complets commence à avoir une taille qui pourrait soit attirer un acquéreur ou des investisseurs.
D’ici deux ou trois ans, TransForce pourrait notamment s’inscrire à la Bourse de New York, où les camionneurs obtiennent une évaluation plus élevée, ou encore essaimer la division de transport de lots complets à ses actionnaires.
« Éventuellement, nous discuterons avec les investisseurs pour établir quel scénario serait dans leur meilleur intérêt de tous les actionnaires », s’est contenté de dire M. Bédard.
Cameron Doersken, de la Financière Banque Nationale, croit que TransForce devra réaliser d’autres acquisitions pour que « sa division de transport de lots complets ait la taille souhaitable pour être monétisée ».
M. Doersken augmente son cours-cible de 24 à 26 $, mais n’en recommande pas l’achat. L’analyste serait toutefois acheteur si l’action reculait.
Pour sa part, David Newman, de Valeurs mobilières Cormark, donne le bénéfice du doute à la stratégie de M. Bédard et augmente son cours-cible de 22,50 à 27 $.
« La transaction est immédiatement rentable et donne à TransForce un tremplin de croissance aux États-Unis, qui pourrait éventuellement faire son entrée à la Bourse de New York », écrit-il.
Il n’est pas le seul puisque l’action de TransForce a gagné 4 % le 3 juin.
Ben Vendittelli, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne, se tient prêt à augmenter son cours-cible à plus de 26 $ à mesure que TransForce réduira sa dette et que sa stratégie donnera des résultats.
Rebond prévu au deuxième trimestre