La société a les moyens de réaliser une acquisition d’envergure à court terme. Ses flux de trésorerie atteindront 15 M$, en 2016.
La chaîne Hakim Optical serait une cible de choix, selon lui, puisque 80 % de ses 161 magasins se situent en Ontario et en Colombie-Britannique.
« Nous croyons aussi que les dirigeants de New Look considèrent que les réseaux IRIS et FYidoctors, ainsi que les lunettiers québécois Lunetterie F. Fahrat, Optique Laurier et Factory Optical comme des cibles attrayantes aussi », précise M. Dley.
Entretemps, l’intégration de ses deux récents achats, Vogue Optical et Greiche & Scaff, fera bondir son bénéfice d’exploitation de 31 % à 33 millions de dollars en 2015 et d’un autre 8 % à 35 M$, en 2016.
Ses marges d’exploitation devraient augmenter de 0,40 % à 18,7 % en 2015 et d’encore 0,40 % à 19,1 % en 2016, une fois Vogue et Greiche & Scaff complètement intégrés.
Au cours actuel, l’action de New Look est 18 % meilleur marché que celles de ses semblables mondiaux, qui s’échangent tous en fonction de leur bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (BAIIA).
De plus, le fait que l’entreprise traite ses propres lentilles lui donne aussi un avantage concurrentiel important sur les autres détaillants de lunettes, fait valoir l’analyste.
M. Dley aime aussi le positionnement haut de gamme de New Look. Ce segment est porteur de meilleures marges. Il est aussi moins sujet aux sautes d’humeur des consommateurs.