[Photo: Bloomberg]
Après un plongeon de 41 %, à 67,65 $ US pour le baril de Brent de la mer du Nord, le plus bas prix en cinq ans pour cet étalon international du pétrole, le pire est probablement passé dans le secteur de l'énergie. Malgré tout, le meilleur analyste du secteur selon la firme Brendan Woods, Randy Ollenberger, de BMO Marchés des capitaux, reste remarquablement prudent à l'égard de cette industrie.
Deux facteurs le tiennent sur ses gardes. De un, les cours du pétrole risquent de se chercher un plancher pendant plusieurs mois encore, puisque les négociateurs et les hedge funds n'ont pas fini de remanier leurs placements.
De deux, il faudra compter plusieurs trimestres avant que les producteurs, même les moins rentables, se résignent à réduire leur production, et non seulement à freiner la croissance de celle-ci, pour que le marché du pétrole retrouve son équilibre.
«À moins d'une reprise de l'économie à l'extérieur des États-Unis ou d'une baisse marquée de l'approvisionnement, la faiblesse des cours du pétrole se poursuivra», dit-il, précisant qu'il surveille surtout la production de pétrole de schiste aux États-Unis.