Mais M. Andreotti s'est montré optimiste sur les chances d'agrément de l'Eliquis, un traitement du diabète sur lequel l'agence américaine du médicament (FDA) a demandé plus d'informations le mois dernier.
"Nous sommes doublement confiants", a-t-il dit, évoquant des indications prévues pour les patients souffrant d'anomalie du rythme cardiaque (fibrillation auriculaire) ou d'embolie systémique. Il a indiqué que la FDA avait six mois pour se prononcer, mais pourrait prendre moins de temps.
Des discussions sont également en cours avec les autorités japonaises et européennes, a indiqué le groupe.
Le diabète est un axe de développement privilégié pour Bristol Myers Squibb, qui se prépare à mettre le prix fort, 5,3 milliards de dollars, pour acheter son concurrent Amylin, spécialisé dans ce domaine.
Autre molécule prometteuse, le Yervoy (non générique ipilimumab), présenté comme le premier traitement prolongeant la vie des malades atteints d'un mélanome avancé, autorisé l'an dernier, a vu ses ventes bondir de 71%. Mais M. Andreotti s'est montré prudent sur les chances d'une autorisation d'utilisation contre le cancer de la prostate, qui permettrait de gonfler encore les ventes, en hausse de seulement 27% aux États-Unis.