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Que faire avec les titres de SNC-Lavalin, Banque de Montréal et Salesforce? Voici quelques recommandations d’analystes qui pourraient influencer les cours prochainement. Note : l’auteur peut avoir une opinion différente de celle des analystes.
SNC-Lavalin (Tor., SNC, 50,68$) : ce n’est pas la fin du monde
Les pépins temporaires constituent-ils une si mauvaise nouvelle pour SNC-Lavalin, se questionne Maxim Sytchev, de la Financière Banque Nationale. La firme de génie montréalaise a prévenu ses actionnaires qu’il y aura des dépassements de coûts pour deux projets au Moyen-Orient.
M. Sytchev a analysé les réactions des titres de SNC-Lavalin et de ses comparables lorsqu’ils ont dévoilé de «mauvaises surprises». Il en vient à la conclusion qu’un problème d’exécution n’est pas fatal pour l’action, si celui-ci n’est pas endémique. La mauvaise nouvelle est toujours accompagnée d’un recul du titre. Toutefois, les marchés ont tendance à punir trop lourdement les entreprises, selon lui. Par le passé, les actions sont revenues à leur prix d’avant la nouvelle après 20 à 50 séances.
Pour cette raison, l’analyste suggère de profiter du recul du titre de SNC-Lavalin pour en acheter. Il note que la société se négocie à 10,5 fois les bénéfices de l’exercice 2017, contre 15 fois pour ses pairs.
Il maintient sa recommandation «surperformance» et sa cible de 64$.