BMO Marchés des capitaux réitère une recommandation "surperformance".
Au quatrième trimestre, la société rapporte un bénéfice ajusté de 0,52$ US par action, comparativement à une attente maison à 0,46$ US. L'écart s'explique principalement par des charges fiscales et des écritures d'amortissement moins fortes que ce qui était anticipé.
Peter Sklar note que la direction a pour la première fois abordé la question de l'impact des véhicules électriques sur ses activités. Celle-ci indique qu'en raison de fortes subventions, la Norvège est le seul marché où l'arrivée des véhicules électriques a un impact sur ses dépanneurs. Elle voit ce marché comme un marché test pour différentes stratégies, dont une accentuation des efforts dans l'alimentaire et le développement de stations de recharge. À cet effet, elle dit être sur le point de signer une entente avec des fabricants d'équipement d'origine pour installer un réseau de recharge à la grandeur de son réseau européen.
L'analyste estime que l'impact des véhicules électriques sur les activités de Couche-Tard arrivera bien au-delà d'un horizon d'investissement, alors que la pénétration de ceux-ci sera encore faible en 2030.
Il estime cependant qu'un enjeu se situe dans des réglementations qui demandent des économies d'essence de plus en plus importantes. La direction croit que le point de bascule à ce chapitre pourrait survenir d'ici cinq ans.
Monsieur Sklar estime que les investisseurs devraient être ouverts à suivre le parallèle dressé par la direction entre l'enjeu carburant et celui rencontré il y a quelques années avec le tabac. Les volumes de tabac ont reculé, mais Couche-Tard a continué de croître en consolidant l'industrie.
La cible est maintenue à 72$.