Le Blanc: Dividendes à risque? D'autres exemples

Publié le 10/12/2012 à 13:52

Le Blanc: Dividendes à risque? D'autres exemples

Publié le 10/12/2012 à 13:52

CML Healthcare

CML Healthcare (CLC, Toronto) est une entreprise qui offre des services de tests diagnostiques en laboratoires en Ontario. Une ancienne fiducie de revenu, CML vient de couper son dividende annuel de 0,75 $ par action à 0,55 $. Ce dernier représente tout de même encore 85 % des profits de 0,65 $ prévus en 2013.

Ce ne sont que deux exemples mais il en existe une pléthore sur le marché canadien. Dans certains cas, la politique de verser un dividende qui représente une grande partie des profits est peut-être justifiée. On parle alors d’entreprises qui ont peu de croissance et guère d’occasions d’investir dans leurs activités pour générer de la croissance.

Mais malheureusement, trop d’entreprises sont des entreprises de croissance (comme Genivar qui continue de faire des acquisitions) qui devraient réinvestir leurs profits plutôt que de les verser à leurs actionnaires.

Malheureusement, ces deux exemples sont loin d'être les seuls. Il y a selon moi un grand nombre d'entreprises canadiennes qui versent beaucoup trop de dividendes à leurs actionnaires. En connaissez-vous?

Je profite de l'occasion pour vous souhaiter de Joyeuses Fêtes.

Philippe Le Blanc, CFA, MBA

À propos de ce blogue : Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 (www.cote100.com) et éditeur de la Lettre financière COTE 100 (www.lettrecote100.com). COTE 100 détient des actions d’Aecom Technology dans certains comptes sous sa gestion.

À propos de ce blogue

Philippe Le Blanc est gestionnaire de portefeuille chez COTE 100 et éditeur de la Lettre financière COTE 100+. Il est également l’auteur du livre Avantage Bourse et coauteur de La Bourse ou la Vie.

Philippe Leblanc
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