Il y a des risques à travailler trop fort... Photo: DR
Certains d'entre nous travaillent fort. Très fort. Très très fort même. Tant mieux, me direz-vous. Mais voilà, se pose une question à leur sujet, une question primordiale : travaillent-ils ainsi trop fort?
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Une étude m'a permis d'y voir plus clair à ce sujet. Cette étude, intitulée Work more, then feel more: The influence of effort on affective predictions, est signée par trois professeurs de psychologie : Gabriela Jiga-Boy, de l'Université de Swansea (Grande-Bretagne); Claudia Toma, de l'Université de Tilburg (Pays-Bas); et Olivier Corneille, de l'Université catholique de Louvain (Belgique). Elle montre en effet que s'investir à fond dans son travail peut représenter certains dangers…
Les trois chercheurs ont procédé à deux expériences pour déterminer l'impact émotif que peuvent avoir les efforts que l'on fournit dans le cadre de notre travail. Dans la première, ils ont demandé à 139 étudiants de différentes universités européennes de répondre à un questionnaire avant de soumettre à un jury l'article scientifique sur lequel ils travaillaient depuis des mois. Ce questionnaire permettait d'avoir des informations précises sur, entre autres :
– L'état psychologique dans lequel ils se trouvaient à l'instant présent;
– L'état psychologique dans lequel ils se trouveraient, d'après eux, si jamais le jury acceptait leur article pour une prochaine publication dans sa revue;
– Les efforts qu'ils ont fourni pour la rédaction de leur article;
– La qualité, d'après eux, de leur article.
Résultat? L'analyse de ces questionnaires a permis aux trois chercheurs d'apprendre ceci :