Les deux chercheurs se sont plongé dans l'immense base de données du Gallup/Healthways US Daily Poll, qui compile, jour après jour, des informations sur la santé d'un échantillon variable d'un millier d'Américains. Ils ont considéré toutes les données enregistrées entre 2008 et 2012 concernant un total d'un million d'employés, dont 80% étaient embauchés à temps plein.
Leur objectif? Regarder si les fins de semaine avaient le moindre impact sur sept émotions que nous éprouvons tous au quotidien, en particulier au travail, à savoir : le stress, la colère, l'inquiétude et la tristesse ainsi que la joie, le bonheur et l'hilarité. Et, le cas échéant, identifier la source de ces impacts-là.
Ce qu'ils ont ainsi trouvé est fascinant, jugez-en par vous-mêmes :
> Un impact indéniable. Les fins de semaine ont un impact direct et significatif sur les émotions qu'on ressent lors de notre retour au travail et durant les jours qui suivent. Cet impact est considérable en ce qui a trait aux émotions négatives :
- stress : - 32,5%.
- colère : - 24,4%.
- inquiétude : - 24,3%.
- tristesse : - 9,6%.
Et il est conséquent pour nos émotions positives :
- joie : + 6,8%.
- bonheur : + 4,1%.
- hilarité : + 3,3%.