De meilleure humeur? Mais pourquoi, au juste? J'ai trouvé la réponse, semble-t-il, dans une étude de 2001, menée par Andrea Taylor, Frances Kuo et William Sullivan, tous trois de l'Université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Leur idée était de s'intéresser aux enfants atteints d'hyperactivité avec déficit de l'attention, et de regarder si le simple contact de la nature pouvait être bénéfique, ou pas, à ces enfants qui n'arrivent pas à se concentrer et à réussir à l'école aussi bien que les autres.
Des ballades ont ainsi été organisées durant les journées d'école, dans des endroits verts à proximité : des parcs, des jardins publics, etc. Et pour d'autres, dans des endroits bétonnés. En peu de temps, ceux qui se promenaient dans la verdure ont vu leurs symptômes diminuer de manière significative. Jouer de temps en temps dans un espace vert leur faisait un bien fou! Au point de pouvoir mieux se concentrer et de mieux écouter les directives de l'enseignante.
Les plantes vertes ont donc un impact direct sur la santé psychologique. Elles en ont aussi sur la santé physique, comme l'indique une étude qui date de 1998, signée par Tove Fjeld et plusieurs de ses collègues de l'Université d'agriculture de Norvège. La chercheuse a demandé à 51 personnes travaillant des les bureaux fermés d'une compagnie pétrolière norvégienne de bien vouloir remplir une série de questionnaires, à raison d'une toutes les deux semaines.
Les participants n'avaient pas été choisis au hasard : tous se plaignaient d'une douzaine de maux de santé qui étaient dûs à la piètre qualité de l'air des bureaux. Quels maux? Eh bien, d'irritations (nez, gorge, yeux, etc.), de maux de tête pouvant aller jusqu'à des étourdissements, ou encore de troubles neurologiques (somnolences, nausées, etc.).
Une seule intervention a été effectuée : des plantes à feuillage ont été installées dans la moitié des bureaux, et pas dans l'autre. C'est tout.
Résultats? Il y en a deux notables…