Le truc, en fait, est tout simple : s’intéresser vraiment à l’autre. Chercher à le connaître, sans le brusquer, sans le juger d’emblée. Dès lors pourra voir le jour une véritable réciprocité : à son tour, l’autre finira par chercher à en savoir plus sur cette personne qui semble s’intéresser sincèrement à lui, et adoptera une approche tout aussi empreinte de bienveillance.
Les trois chercheurs ont creusé leurs données, et ont fait les trouvailles suivantes, corroborant leur découverte :
➢ Des employeurs plus généreux. Les employeurs qui recourent surtout au test de personnalité au moment de recruter sont également ceux qui : offrent le plus de récompenses non monétaires (ex. : une journée de congé en guise de récompense pour un bon coup, etc.) ; sont le moins susceptibles d’offrir des salaires peu élevés ; sont les plus prompts à payer des formations à leurs employés.
➢ Des employés plus efficaces. Les employeurs qui recourent surtout au test de personnalité au moment de recruter sont également ceux qui : brillent par l’efficacité du travail en équipe (autrement dit, les employés ainsi recrutés se mettent à briller à partir du moment où on leur demande un véritable travail d’équipe) ; affichent les meilleurs résultats financiers dans leur secteur d’activité (signe de l’efficacité des employés ainsi recrutés).
Que retenir de tout cela ? Ceci, je pense :
➢ Qui entend booster l’engagement de ses employés se doit de miser sur la réciprocité. Comment ça ? En faisant preuve de générosité. C’est-à-dire non pas en cédant aux caprices des uns et des autres, mais en s’intéressant profondément aux uns et aux autres, et si possible, dès les démarches de recrutement. Car de cet intérêt véritable pourra naître la réciprocité, l’envie de la nouvelle recrue de dépasser les attentes à son égard.
En passant, l’écrivain français Albert Camus a dit dans L’Homme révolté : «La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent».
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