Qui dit nouvelles valeurs, dit nouveaux comportements... Photo: DR
Avec la génération Y – comprendre les 18-35 ans – qui arrive en force sur le marché de l’emploi, on peut naturellement s’attendre à des changements en milieu de travail. Car, dit-on, ils ont d’autres valeurs que celles des baby-boomers, à savoir ceux qui partent massivement à la retraite, ces temps-ci : par exemple, nous avons tous lu, ici et là, qu’ils prisaient davantage la technologie que les générations précédentes, ou encore qu’ils ne trippaient pas franchement sur la fidélité envers leur employeur. Mais voilà, tout cela est-il si vrai que ça ? Va-t-on véritablement vivre un bouleversement dans notre quotidien au travail ?
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Difficile à dire, pensez-vous sûrement. Pourtant, j’ai réussi à mettre la main sur une réponse qui me semble fort intéressante. Elle est signée Deloitte. Et elle découle d’un sondage que le cabinet-conseil a mené auprès de 502 employés canadiens, dont les résultats – saisissants – sont présentés dans une étude intitulée L’avenir du travail – guide de réorientation.
L’objet de cette étude était simple : identifier les différences entre la génération Y et les autres générations concernant le travail. Les différences significatives, au point d’avoir le potentiel d’entraîner une modification dans la façon de travailler au sein d’une entreprise. Voici l’essentiel de ce qui en ressort :
Qu’est-ce qui fait rêver les Y ?
➢ Travailler pour une entreprise reconnue pour l’excellence de ce qu’elle offre ou produit (69%) ;
➢ Nouer des liens serrés avec leurs collègues (65%) ;
➢ Travailler pour une entreprise capable de changer les choses (58%).
Autrement dit, la grande majorité des Y souhaite avant tout œuvrer au sein d’une entreprise à la fois humaine et à la hauteur de ses ambitions.