Parfois, la pression a raison de nous... Photo: DR
Je me dois de vous faire une confession : les matchs de la Coupe du monde de soccer me passionnent. Oui, ils me passionnent au point de nuire à ma productivité au travail, l'après-midi. Mais heureusement, cette passion m'est tout de même bénéfique : comme je suis quelqu'un qui ne peut s'empêcher de joindre l'utile à l'agréable, j'en ai tiré une leçon de management fabuleuse. Si, si…
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L'un des moments toujours forts d'un match, c'est celui du pénalty. Cet instant où un joueur se trouve tout seul face au gardien adverse, le ballon placé entre eux, sur le point du coup de pied de réparation. Cet instant dramatique où un joueur a le droit de frapper le ballon juste en face des buts, en guise de réparation pour une faute impardonnable commise par le camp adverse. Cet instant où le match va basculer.
A priori, rien de plus simple que de mettre alors le ballon dans le fond des filets. Car le but est immense et le pauvre gardien doit se résigner à partir d'un côté ou de l'autre, avant même le tir, s'il veut avoir une chance de toucher le ballon tiré à bout portant. Et pourtant…
Quand on regarde les statistiques des pénaltys tirées lors des finales des Coupes du Monde et des Championnats d'Europe de soccer depuis 1982, on découvre de grandes disparités entre pays. Les plus mauvais sont les Britanniques, avec un pourcentage de réussite de seulement 66%. Ils sont suivis de près par les Néerlandais et les Italiens, dont le pourcentage est de 67%. Quant aux meilleurs, il s'agit des Allemands, avec un pourcentage de réussite de 93%.