Peu après, chaque participante a dû faire du vélo stationnaire de manière intensive pendant quinze minutes. Et donc, se mettre à suer abondamment. L'idée était en effet de prendre quelques gouttes de sueur sous les aisselles, sachant que l'une avait eu du déodorant et pas l'autre.
Dans un second temps, il a été demandé à 120 personnes de regarder 24 courts vidéos – de 15 secondes chaque – montrant, à chaque fois, une femme dans une situation normale de la vie quotidienne (au bureau, à la maison, en train de s'occuper d'un enfant). Avant chaque visionnement, les participants devaient respirer durant 5 secondes un bout de tissu imprégné de sueur, soit :
> De la sueur d'une aisselle avec déodorant (beaucoup de déodorant, mis juste avant de fournir l'effort physique);
> De la sueur d'une aisselle sans déodorant;
> De la sueur de personnes n'ayant fait que la séance de vélo stationnaire, et donc n'ayant pas été stressées au préalable par le TSST.
Enfin, chacun des 120 participants a dû évaluer, vidéo après vidéo, plusieurs caractéristiques du personnage central :
> L'assurance qu'il affiche;
> La confiance qu'il inspire;
> Le stress qu'il ressent;
> La compétence qu'il a dans ce qu'il fait.
Résultats? Pour le moins surprenants :