1. Le fait de recruter vite et beaucoup rend difficile l’implantation d’une routine de travail, ce qui nuit à la performance globale de l’entreprise.
2. Le fait de recruter vite et beaucoup entraîne nombre d’erreurs dans le recrutement, erreurs qui pénalisent l’évolution de l’entreprise.
3. Le fait de recruter vite et beaucoup oblige à de fréquentes restructurations, ce qui nuit au bon management de l’entreprise.
En conclusion, toute start-up qui a des visées sur le long terme se doit impérativement de donner la priorité absolue à sa politique de recrutement. Il lui faut recruter, massivement si besoin est, mais en prenant garde de ne pas trop embaucher. Mieux vaut retenir à soi les meilleurs candidats et leur en demander beaucoup, plutôt que nombre de candidats plus ou moins talentueux qu’on ne chargera pas trop de lourdes tâches, dans l’idée de garder dans ses rangs les plus doués et d’éjecter vite fait bien fait tous ceux qui ne sont pas à la hauteur des attentes
C’est bien simple, les start-ups n’ont pas le droit à l’erreur dans leurs premières embauches, sinon, elles vont le payer chèrement. Très chèrement. Les deux chercheuses l’ont chiffré : pour chaque employé recruté «en trop», c’est-à-dire en plus parapport au nombre optimal d’employés dont elle a besoin pour évoluer de manière idéale, une start-up augmente de 10,17 points de pourcentage le risque de disparaître à brève échéance. Un chiffre qui fait frois dans le dos. Pas vrai?
Bref, il convient, comme dans la fable, de «se hâter avec lenteur»…
En passant, un proverbe persan : «La fortune vient à pas de tortue, et fuit comme une gazelle»…