> Collaboration. Le biomimétisme a permis à chacun de comprendre que la coopération entre les différents départements était plus efficace que la concurrence à l'interne. En misant sur la collaboration, tout le monde devenait responsable du produit fini, contrairement à l'ancienne façon de procéder qui incitait les équipes à optimiser les résultats individuels et même à désigner un coupable ailleurs lorsqu'un problème se présentait. (...)
«Et M. Ouimet de souligner : "Les gens ne veulent plus être gérés ou guidés par la main, ils veulent être inspirés". Et de fait, la nature est sûrement la source d'inspiration la plus fiable. [Pour preuve], la transformation d'Interface lui a permis de se différencier positivement dans son secteur d'activités, à tel point que ses concurrents ont mis plus d'une année à y réagir : aujourd'hui, le succès d'Interface a radicalement changé les façons de faire dans toute l'industrie.»
On le voit bien, nous avons tous à gagner à chercher l'inspiration dans les merveilles de la nature. Et ce, en nous montrant humble face à ses prouesses «issues de 3,8 milliards d'années d'expérimentation à coups d'essais-erreurs», comme aime à le dire Mme Lebel.
«La nature n'est certainement pas qu'un simple catalogue de solutions techniques, est-il souligné dans le livre. Et le biomimétisme, pas juste la transposition de solutions élaborées par des êtres vivants : des militaires, par exemple, pourraient concevoir une arme imitée de la nature, mais cela ne correspondrait en rien aux valeurs fondamentales du biomimétisme.
«C'est pourquoi Janine Benyus et le Biomimicry Institute considèrent que le biomimétisme doit impérativement reposer sur trois piliers : l'éthos, la reconnexion et l'émulation. Des piliers que voici :