> L'argent est le seul moteur des utilisateurs qui émettent des idées neuves. Ce n'est donc pas, comme c'est souvent le cas au sein même des entreprises, d'autres facteurs qui poussent à innover, comme la satisfaction personnelle de voir son idée saluée par les autres.
> L'argent n'est aucunement un moteur pour ceux qui critiquent les idées des autres. Pis, il est même un repoussoir : plus la récompense est élevée, moins les utilisateurs ont envie d'émettre un commentaire (peu importe que celui-ci soit positif ou négatif, bien sûr).
> Le principal moteur de ceux qui critiquent les idées des autres est, en fait, le besoin qu'ils ressentent pour le futur produit ou service en question. Plus on rêve d'avoir un jour ce produit ou service, plus on est disposé à contribuer à sa réalisation.
> Un autre moteur d'importance pour ceux qui critiquent les idées des autres est la réputation. Ceux-ci tireront une grande fierté de révéler à leurs proches et amis que tel nouveau produit ou service a vu le jour (un peu) grâce à eux.
«Les utilisateurs ne sont prêts à faire part de leurs idées neuves qu'en échange d'une compensation, idéalement monétaire. Cela étant, ils sont tout de même disposés à émettre des commentaires sur une idée neuve sans être payés pour ça, mais pourvu que l'idée en question les passionne et que leur contribution soit remarquée et soulignée», résument les trois chercheurs allemands dans leur étude.