> Une punition individuelle est toujours marquante pour celui qui en est victime.
> Pour être efficace, la punition doit être proportionnelle à la taille du groupe. C’est-à-dire que plus le groupe est nombreux, plus la sanction doit être sévère, sans quoi, elle n’impressionne pas vraiment. Ni la victime ni les autres.
> Les membres d’un groupe se souviennent toujours de qui a été puni et de sa sanction.
Autrement dit, toute punition laisse des traces. Il convient dès lors d’y recourir avec prudence, car on risque facilement de rater son coup : si la sanction est trop sévère, cela va blesser la victime et effrayer les autres; si elle est trop faible, elle aura l’effet inverse de ce qui est recherché; si encore elle n’est pas appliquée de manière constante, elle va créer de vives tensions au sein de groupe («Lui s’est fait punir, mais pas elle? Pourquoi?», peuvent être amenés à penser certains…); etc.
Cela étant, toute punition n’a pas que des effets négatifs. Loin de là. Pourvu qu’elle soit adaptée aux circonstances…
En passant, le philosophe français Albert Camus a dit : «Il n’est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir»…