Être isolé est une chose terrible pour l'animal social que nous sommes. Photo : DR.
BLOGUE. Ça ne rate jamais, il y a toujours dans un groupe une personne qui traîne de la patte. Celle-ci ne fait pas autant d’efforts que les autres, elle se fait discrète ou au contraire râle ouvertement. Et le risque, c’est que son attitude décourage certains, dès que les difficultés vont survenir. Pas vrai?
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Que faire? Consacrer beaucoup d’énergie à remotiver cette âme en peine? S’en séparer au plus vite? Bien entendu, il n’y a pas de réponse tranchée à cette interrogation, car il convient d’agir au cas par cas. Mais, il peut être intéressant de se demander si une punition bien sentie ne serait pas la bienvenue. Un peu comme à l’école. Qu’en pensez-vous?
Eh bien, si c’est une éventualité qui vous intéresse a priori, mais que vous n,avez jamais vraiment osé étudier franchement, j’ai une bonne nouvelle : je sais s’il s’agit là d’une bonne idée, ou pas. Oui, je le sais depuis hier, quand j’ai mis la main sur une étude très intéressante, intitulée Group size, coordination, and the effectiveness of the punishment mechanism in the VCM : An experimental investigation. Cette étude est signée par Bin Xu, professeur de sciences sociales, et Liangcong Fan, professeur d’économie, tous deux de la Zhejiang University (Hangzhou), ainsi que par Bram Cadsby, professeur d’économie à l’University of Guelph, en Ontario, et Fei Song, professeure de management de la Ted Rogers School of Management (Toronto). Elle met en évidence le fait que les punitions distribuées dans une équipe peuvent être efficaces, mais à certaines conditions…