1. Tenir un journal d’idées. «Une des meilleures habitudes à prendre est d’avoir toujours sur soi un petit carnet ou un petit appareil photo. Dès qu’une idée ou une image vous allume, vous la notez ou vous la prenez en photo. Vous serez surpris, dans un premier temps, par la quantité de choses qui vous allument. Et dans un second temps, à quel point ces notes et ces photos vont susciter en vous des réflexions poussées, chaque fois que vous prendrez le temps de les relire ou de les re-regarder.»
2. S’imposer d’être curieux de tout. Prenez un papier et un crayon. Et dressez la listes des 10 choses que vous détestez le plus et que vous souhaitez jamais, au grand jamais, devoir faire un jour. Puis, forcez-vous à trouver une raison qui vous pousserait à accepter d’en faire au moins une, une fois. «Offrez-vous la possibilité d’explorer de toutes nouvelles choses pour vous, et vous verrez que cela vous amènera à une toute autre vision de votre environnement, voire à une remise en question de vos préjugés.»
3. Improviser. Nous avons tous tendance à chercher la sécurité, n’est-ce pas? Mais voilà, ce réflexe est une nuisance dès qu’il s’agit d’innover. Pour remédier à ce problème, prenez l’habitude de vous mettre en situation d’instabilité, tentez d’improviser. «Entourez-vous de questions. Posez-vous mille et une question, même celles qui vous paraissent totalement absurdes. Mais des questions qui vous intéressent. Par exemple, à propos du fonctionnement du bureau où vous travaillez, des façons habituelles de surmonter les difficultés,… Et tentez mentalement d’y apporter de la nouveauté, de la fraîcheur. De voir les problèmes récurrents d’un tout nouvel angle.»
4. Positiver. Une étude de la National Academy of Science menée par le professeur Adam Anderson a montré que le fait d’être de bonne humeur favorisait la créativité, et inversement. «Apprenez par conséquent à éviter les collègues négatifs ou pessimistes, dès qu’il vous faut faire preuve de créativité. Car ceux-ci vont cannibaliser votre énergie positive.»
5. Éviter les trous noirs. «Arrêtez de regarder la télé à l’instant même où vous sentez votre cerveau s’engourdir. Car la télé, comme d’autres médias électroniques, n’est alors plus qu’un trou noir pour l’imaginaire. Sachez que les idées neuves pullulent tout autour de nous, mais que pour les dénicher, il faut être alerte, pas amorphe.»
Intéressant, non? Ou plutôt, stimulant. Si seulement MM. Balsillie et Lazaridis en avaient eu vent plus tôt…
L’écrivain français du XVIIe siècle Bernard Fontenelle aimait à dire : «Il faut oser en tout genre; mais la difficulté, c’est d’oser avec sagesse»…