Qui, dans la réalité, est aussi efficace que l'équipe de Mission: Impossible? Photo: DR.
BLOGUE. Imaginons que votre équipe doive faire face à un défi impressionnant et imprévu. Que son existence même soit en jeu. Oui, que l’enjeu soit si grand que vos équipiers – et vous-même – ayez l’impression de vous retrouver brutalement en plein Mission : Impossible. Supposons encore que le défi ne vous fait pas paniquer, au contraire, un peu à l’image de Tom Cruise. Comment agiriez-vous pour le relever?
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J’imagine que votre premier réflexe serait, comme dans le film, de vous assurez que vos équipiers sont les meilleurs pour remplir la mission, de mettre au point une stratégie géniale, puis de la mettre en oeuvre à la vitesse de l’éclair, avec une redoutable efficacité. Pas vrai? Eh bien non, ce n’est pas vrai, une fois de plus…
En effet, quand on regarde ce qui se produit en général lorsqu’une équipe est confrontée à un gros pépin, on voit rarement les événements se dérouler comme dans Mission : Impossible. Des doutes surgissent; des envies de défection se font sentir dans les rangs; les supérieurs hiérarchiques mettent davantage de pression sur l’équipe, croyant que cela va contribuer à resserrer les rangs; la solution miraculeuse se fait attendre; personne n’ose passer à l’action, de peur de se tromper et d’en payer le prix; etc. Bref, tout le monde sait qu’on va droit dans le mur et croise les doigts pour en ressortir le moins amoché possible.
Pourtant, il y a moyen d’agir efficacement face à l’adversité, même si l’on n’est pas un héros de film. Ce moyen, je l’ai déniché dans une étude très intéressante intitulée Designing for complexity : Using divisions and hierarchy to manage complex tasks et signée par Yue Maggie Zhou, professeure de logistique à la Robert Smith School of Business de l’University of Maryland. Celle-ci met au jour la méthode idéale pour s’attaquer de front – soi et son équipe de travail – à un problème si complexe qu’on en tremble rien qu’à y penser…