Pourquoi? Par effet de similarité : «À l'échelle d'une semaine, la fenêtre de présent correspond au même jour que celui auquel nous sommes au moment de fixer le deadline. Si l'on se dit qu'on doit faire telle ou telle tâche pour le lundi ou le mercredi suivant alors qu'on est un mardi, on a tendance à remettre à plus tard le moment où il faudra s'y atteler», expliquent Mme Tu et M. Soman.
Et lorsqu'on est à l'échelle du mois? «C'est la même chose. Si l'on est, par exemple, au début d'avril, mieux vaut se fixer un deadline avant la fin du même mois – le 27, 28 ou 29, si l'on veut – que de se donner jusqu'au début de mai – le 4, 5 ou 6, par exemple. Car ça nous évitera de remettre encore et toujours le moment de travailler sur le dossier en question», illustrent-ils.
Fascinant, n'est-ce pas? Notre manque d'appétence pour le travail réside donc, en grande partie, de notre perception du temps, et plus précisément sur notre façon de fixer nos deadlines. C'est aussi bête que ça.
Que retenir de tout cela? Ceci, à mon avis :
> Qui entend arrêter du jour au lendemain de procrastiner se doit d'user de l'effet de similarité lorsqu'il se fixe un deadline. Il lui faut, par exemple, s'imposer de mener à bien telle ou telle tâche d'ici pile sept jours, pas un de moins, ni un de plus. Car cela lui donnera – comme par magie – du cœur à l'ouvrage.
Voilà. Testez tout ça, et dîtes m'en des nouvelles. Vous verrez, c'est vraiment efficace!
En passant, l'écrivain français Gustave Flaubert aimait à dire : «L'avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent».
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