À vous de vous mettre dans des situations bizarres, ou du moins à avoir des réflexions paradoxales. Par exemple, songez à la joie et la peine : le moment le plus triste de votre vie avait-il un lien avec le moment le plus heureux? Réfléchissez-y bien avant de dire «non». En effet, Léonard de Vinci considérait que «le bonheur suprême est la plus grande cause de misère»…
5. Le mariage de la logique et de l’imagination. À ses disciples, de Vinci recommandait d’attacher une grande importance aux menus détails, et ce en ayant sans cesse une approche analytique de tout ce qui les environne. L’important était d’être toujours logique. Toutefois, il se distinguait de nombre d’autres maîtres italiens par un autre conseil, complémentaire selon lui : usez d’imagination. Il prêchait par l’exemple, avec ses carnets couverts de croquis et autres griffonnages qui matérialisaient les idées qui traversaient son esprit.
Aujourd’hui, cette technique de créativité est redevenue à la mode, avec ce que le psychologue anglais Tony Buzan dénomme le mind mapping (la cartographie heuristique, en français). Cela consiste grosso modo à représenter sur une feuille les liens qui existent entre différentes idées, sous forme d’arborescence de données. Et ce, en jetant sur les papiers les idées les plus diverses pour voir ce que ça donne, une fois qu’on essaie de leur donner un ordre. Une méthode qui, vous le verrez à l’usage, donne parfois des résultats surprenants!
6. Le bien-être. Pas de bon travail si l’on n’est pas en pleine forme. C’est une évidence (mais en même temps, on l’oublie si souvent, n’est-ce pas?). Léonard de Vinci était, là encore, amplement en avance sur son temps, puisque, convaincu qu’une saine alimentation permettait d’être en bonne santé, il était devenu végétarien. Et il pratiquait régulièrement différents sports, dont la marche, la natation, l’équitation et l’escrime. Rien de moins. Un modèle à suivre…