Clarté. Ayez une vision claire de votre écosystème et de vous-même, sans biais ni a priori. En ce qui concerne notre exemple, il s’agit d’avoir une vision claire de l’objectif visé et des moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre.
Cultiver son jardin. Passez ensuite à l’action, comme un jardinier dont le rêve est d’avoir un beau jardin année après année. Il ne faut pas intervenir trop fort, et surtout, il faut tenir compte de la propre volonté des «plantes» : «Si certaines pousses rebelles décident de fleurir là où vous n’aviez pas prévu qu’elles le fassent, laissez-les grandir, vous aurez de belles surprises», a souligné la coach-consultante. Pour notre exemple, eh bien, il est envisageable de proposer un programme assez souple pour qu’il soit personnalisé par chaque membre de votre équipe.
Co-créer. Vous comme moi, quand on travaille, on le fait avec notre petite touche personnelle. Nous ne sommes pas des robots qui exécutons des tâches répétitives sans réfléchir. L’idéal est d’en tirer partie au maximum, et donc de travailler dans un esprit d’équipe, où il y a place à l’initiative et à la collaboration. Ainsi, le programme implanté pourrait, entre autres, amener les uns et les autres à le suivre en même temps.
Culture du merci. On l’oublie malheureusement trop souvent, mais une petite tape dans le dos n’a pas de prix. Pour notre exemple, cela peut correspondre à assurer un suivi sur la satisfaction réelle découlant du programme mis en place.
Avez-vous une idée de ce que pourrait être un tel programme? Une réponse suggérée par Magali Legault : l’hôtel montréalais Novotel, qui a instauré un service de conciergerie… pour ses quelque 80 employés! Trois jours par semaine, le concierge en question rend mille et un services aux employés, à volonté. Comme d’aller porter du linge à la blanchisserie, d’être présent au domicile quand le plombier passe, de fixer des rendez-vous personnels, etc. «Du coup, cet hôtel affiche un taux de rétention du personnel exceptionnel», a-t-elle indiqué.
Ce qui me fait songer à une réflexion d’une de mes idoles de jeunesse, Björn Borg, l’un des joueurs de tennis les plus talentueux de tous les temps : «Le tennis devrait être un grand moment de joie, il devrait faire vibrer le cœur»… Une réflexion parfaitement applicable à notre quotidien au bureau. Pas vrai?