Nelson Mandela a été élevé dans l'esprit de l'Ubuntu. Photo : DR.
BLOGUE. «Leading from behind». Trois mots, c’est tout. Trois mots qui déchaînent depuis hier une vive polémique aux Etats-Unis. De quoi s’agit-il au juste? D’une citation d’un conseiller du président américain extraite d’un article de Ryan Lizza sur l’impact du Printemps Arabe sur la politique étrangère de Barack Obama, paru dans The New Yorker. Une citation qui a la couleur d’une doctrine qui en révulse plus d’un…
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À la fin de cet article, le conseiller en question – dont l’anonymat est préservé – indique que la stratégie adoptée par le président dans le cas de la guerre en Libye consiste à «diriger depuis l’arrière». Il précise : «Cela prend le contre-pied de l’image de John Wayne que traînent les Etats-Unis à chaque fois qu’ils interviennent à l’étranger. Mais dans le cas présent, il nous est nécessaire d’agir plutôt comme un gardien de troupeau».
Ainsi, comme je l’expliquais déjà au début du mois dans mon post intitulé «Que retiendra-t-on de Barack Obama?», le président américain a donné une nouvelle tournure au leadership mondial des Etats-Unis. Là, pour la première fois, les Etats-Unis ne vont pas les premiers au front, ils agissent avec les autres, sur le même pied d'égalité que tout le monde, sans prendre les choses en mains. Barack Obama a mis en application une nouvelle manière de diriger les opérations, qui repose totalement sur la collaboration.