2. L’authenticité. Pour comprendre cette notion, il faut chercher à saisir son contraire, à savoir l’inauthenticité. L’air de rien, c’est plus facile. En effet, les exemples concrets d’inauthenticité sont à foison :
> Notre peur de ne pas être conséquent avec ce que l’on dit;
> Notre besoin pathétique de vouloir toujours bien paraître aux yeux des autres;
> Notre souci maladif d’être perçu par les autres comme quelqu’un de loyal;
> Etc.
Tout cela nous pousse à faire des choses que nous ne devrions pas faire, comme de chercher à dissimuler certaines erreurs ou faiblesses. Et donc, à ne pas nous montrer à autrui tel que nous sommes en réalité, à sans cesse tenter de nous faire plus grand et plus fort que nous ne sommes.
On le voit bien, le plus difficile, c’est d’admettre ces travers plus ou moins grands que nous avons tous, vous comme moi. Et c’est justement ce qui fait les grands leaders : eux ont le courage de se regarder en face dans le miroir et de fixer le méchant point noir qui vient d’émerger sur le côté de leur nez, puis de réfléchir froidement au meilleur moyen de le faire partir de là ; alors que nombre d’entre nous nous précipiterions sur n’importe quelle crème épaisse pour essayer de le dissimuler, au lieu de chercher à l’éradiquer. Pas vrai?