Par conséquent, ce qui importe vraiment, ce n'est pas le sexe de la personne, mais la politique salariale adoptée par l'entreprise, et plus précisément la transparence de celle-ci dans la manière dont sont attribués les primes et autres avantages particuliers. Bref, c'est une question de transparence des ressources humaines, et rien d'autre.
Ma suggestion est donc la suivante :
> Si vous voulez véritablement améliorer l'équité salariale au sein de votre entreprise, il vous suffit d'indiquer clairement ce qui permet de décrocher – et ce qui ne permet pas – une éventuelle prime ou hausse salariale.
Si vous appliquez cela de manière constante, vous verrez, au fil des années, la rémunération globale des femmes rattraper celle des hommes. Et – qui sait? –, la dépasser, un beau jour.
En passant, ce conseil du brahmane Svâmi Prajnânpad cher au philosophe français André Comte-Sponville : «Ne confondez pas égalité et uniformité».