«Ce qui entre en jeu ici, c'est avant tout l'esprit de compétition entre employées de même rang, ou presque. Cet esprit-là se traduit par de la rivalité, laquelle s'exprime souvent par des bâtons dans les roues des autres à partir du moment où celles-ci postulent pour un poste équivalent au leur, ou encore par le refus de mentorat pour une employée au potentiel de carrière prometteur», disent Mmes Kunze et Miller dans leur étude. Et de nuancer : «Cela étant, il est à souligner que les femmes qui décrochent un poste à la haute-direction sont d’un grand secours pour toutes les employées situées en bas et au milieu de la pyramide hiérarchique, car elles feront tout leur possible pour encourager leur évolution professionnelle. C’est dans ce cas de figure que l’on enregistre les plus nettes améliorations en matière d’égalité homme-femme au sein d’une entreprise».
Voilà. La solidarité féminine existe bel et bien au travail, mais elle a ses limites. Maintenant que vous le savez, à vous d’en tirer partie. Pour le plus grand bien de tous et toutes, ça va de soi.
En passant, le pamphlétaire français Antoine de Rivarol disait : «Les grands talents sont, pour l’ordinaire, plus rivaux qu’amis; ils croissent et brillent séparés, de peur de se faire ombrage : les moutons s’attroupent et les lions s’isolent».
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