Un exemple lumineux : l'achat d'une décapotable... Photo: Bloomberg
BLOGUE. Il suffit d'un rien, d'un rayon de soleil, et tout à coup, nous avons l'impression que la vie est belle. Inversement, un petit crachin, et voilà tous les côtés négatifs de la vie qui remontent à notre esprit. Pas vrai?
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Petite question existentielle : les fluctuations de la météo peuvent-elles aussi avoir une incidence sur nos décisions importantes? Par exemple, s'il nous faut décider si nous devons accepter le nouveau poste qui nous est proposé au bureau, ou le refuser, se pourrait-il que le fait que, cette journée-là, il fasse soleil ou qu'il tombe des cordes pèse sur notre décision?
Impossible à savoir, me direz-vous. Eh bien, si, il est possible de le savoir. Grâce à une étude intitulée Projection bias in the car and housing markets, signée par : Meghan Busse, professeure de stratégie à l'École de management Kellogg (États-Unis); Devin Pope, professeur de science du comportement à l'École de commerce Booth de Chicago (États-Unis); Jaren Pope, professeur d'économie à l'Université Brigham Young (États-Unis); et Jorge Silva-Risso, professeur de marketing à l'Université de Californie à Riverside (États-Unis). Celle-ci montre que nous sommes plus sensibles à la météo que nous ne l'imaginons…