> Ceux qui relèvent le gant mettent ainsi en danger leur réputation professionnelle, leur efficacité au travail, ou encore leur engagement envers l'entreprise. Ils peuvent, en effet, être perçus comme l'agresseur, les piques de l'autre ayant pu passer inaperçues de la plupart des autres. Et rien ne dit qu'ils vont sortir grands gagnants du combat qui s'engage : c'est bien connu, dans un conflit, il n'y a que des perdants.
> Ceux qui, craignant de s'en prendre directement à leur agresseur, se mettent à critiquer tout ce qui bouge autour d'eux courent le risque de se fâcher avec d'autres. Leur rancœur peut se retourner contre eux, au détriment de leur carrière.
> Ceux qui se mettent à déprimer, la vie gâchée par leur agresseur, vont finir par se faire taper sur les doigts à cause de leurs absences répétées. La confiance que les autres avaient en eux va se détériorer, et par suite, leur avancement professionnel va se mettre à ralentir inexorablement.
Faut-il pour autant en conclure que les agresseurs sont toujours les vainqueurs du combat qu'ils ont initié? Non, bien sûr. Ils ne le sont que si les managers et l'entreprise les laisse faire.
La conclusion est on ne peut plus simple :
> Qui entend voir ses employés briller doit veiller aux coins d'ombre du bureau.
En passant, le philosophe grec Démocrite disait : «La parole est l'ombre de l'action».