Ainsi, les deux chercheuses américaines ont demandé à 137 étudiants en MBA d'une université du Midwest de bien vouloir répondre à un questionnaire détaillé sur les expériences d'incivilité qu'ils ont déjà subi au travail. Les participants travaillaient en entreprise en moyenne depuis quatre années et demie, et leur âge médian était de 30 ans : tous avaient quelque chose à raconter.
Mmes Porath et Pearson ont appris de la sorte que :
> Dans 70% des cas, l'auteur de l'acte d'incivilité était un homme.
> Dans 58% des cas, c'était un supérieur hiérarchique.
> Dans 8% des cas, un collègue du même niveau hiérarchique qu'eux.
> Dans 34% des cas, un subordonné.
Elles ont également noté que la grande majorité des réactions à l'acte d'incivilité pouvaient se ranger dans trois catégories distinctes :
> La colère.
> La peur.
> La tristesse.
Puis, elles se sont penchées sur les conséquences des différentes réactions adoptées face aux actes d'incivilité. Les conséquences directes et indirectes, c'est-à-dire les conséquences auxquelles on ne songe pas un instant, en particulier lorsqu'on est impliqué dans les événements. Et c'est là qu'elles ont fait de sacrées trouvailles…