À l'image de la lionne qui chasse en équipe... Photo: DR
La patience. Un terme dont on entend peu parler au bureau, pas vrai ? Pourquoi ? Parce que personne ne sait au juste s’il s’agit là d’une force ou d’une faiblesse, en cette époque où l’on jauge la performance surtout à la vitesse d’exécution.
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Alors ? Force ? Faiblesse ? Comment savoir ? Eh bien, je pense être en mesure de vous le dire, grâce à une étude intitulée Patience predicts within-group cooperation in an ingroup bias-free way et signée par trois professeurs d’économie – Antonio Espin, de l’Université du Middlesex à Londres (Grande-Bretagne) ainsi que Manuel Correa et Alberto Ruiz-Villaverde, tous deux de l’Université de Grenade (Espagne). C’est que celle-ci apporte un éclairage fascinant sur cette interrogation, comme vous allez le voir…
Les trois chercheurs espagnols s’il y avait la moindre corrélation entre le niveau de patience des membres d’une équipe et leur performance globale lorsqu’ils sont en compétition directe avec d’autres équipes. La question était de savoir si la patience était alors un atout, ou pas. Si les patients partaient avec un avantage sur les autres, ou pas.
Pour s’en faire une idée, ils ont procédé à une petite expérience. Ils ont demandé à une centaine d’étudiants de l’Université de Grenade d’effectuer différents exercices de microéconomie, en lien avec les cours qu’ils avaient récemment eu dans cette matière. Autrement dit, des travaux pratiques comme en font tous les étudiants en économie, un peu partout sur la planète. Mais à cette différence près que ces travaux pratiques-là devaient être accomplis en trois étapes :