> L'expérience n'apporte rien. Ce n'est pas parce que l'on a derrière soi plusieurs années de formation à l'Académie que l'on commence, peu à peu, à se mettre à douter de ses chances de devenir professionnel. Au contraire, on sent qu'on progresse, si bien qu'on se croit de plus en plus proche du but visé.
> Les avertissements ne servent à rien. Les autres ont beau dire et répéter que les chances de réussir sont infimes, cela ne démotive pas les jeunes. Au contraire. Ils croient fermement qu'ils vont réaliser ce qu'aucun – ou peu – autour d'eux ont déjà réalisé.
> L'éducation est l'élément déclencheur. En fait, les jeunes ne finissent par comprendre que leurs chances de réussir sont minimes qu'à partir du moment où ils atteignent un certain niveau d'éducation scolaire. Car ils ont alors les outils nécessaires pour bien analyser les informations et les commentaires qu'on leur fait. La raison prend dès lors le dessus sur la passion.
> La culture a une influence certaine. Les chercheurs ont noté que les jeunes qui étaient nés et qui avaient été élevés en Allemagne réalisaient plus vite que les autres qu'ils vivaient un rêve éveillé. Ils en ont déduit que l'origine culturelle avait une incidence sur ce phénomène.
Maintenant, que déduire de tout cela? C'est très simple, selon moi. Le jour où vous voudrez arrêter de déborder d'optimisme, autrement dit ne plus vous lancer dans des projets farfelus, il vous suffira de :