> Empathie. Chaque joueur peut compter sur son soutien, en particulier dans les moments difficiles du match. C’est une petite tape sur l’épaule quand on sait qu’on vient de commettre une bourde, ou encore un clin d’œil complice à la suite d’une belle action collective. Dans l’extrait, cela se remarque par un geste anodin : il remet en place une petite motte de terre arrachée par un coup de crampons (un joueur pourrait se tordre la cheville dans le petit trou)…
> Magnificence. Sa maîtrise technique est tout bonnement exceptionnelle. Chaque fois qu’il a le ballon, il est 100% efficace. Comme si personne n’était en mesure de le lui subtiliser.
Je pourrais en ajouter d’autres. Peut-être en avez-vous d’ailleurs vous-mêmes en tête en ce moment. La preuve que les grands leaders comme Zizou peuvent donner l’impression de ne rien faire, mais qu’il s’agit là d’un «rien» qui fait toute la différence…
En passant, le marquis de Vauvenargues, un moraliste français du 18e siècle, a dit dans ses Réflexions et maximes : «Rien de grand ne comporte la médiocrité»…