Les deux chercheurs ont renouvelé l’expérience sous différentes formes, histoire de vérifier si d’autres facteurs que la position physique pouvaient avoir une influence sur les résultats obtenus. Ils ont aussi varié les tests, par exemple l’achat d’un ordinateur rendu plus ou moins complexe en fonction des données plus ou moins comparables fournies. Et ils en sont revenus chaque fois à la même conclusion : «Notre position physique a une influence indéniable sur notre perception de la complexité, et même sur notre anxiété».
Saisissant, non? Par conséquent, il peut nous suffire de nous reculer un poil de notre ordinateur pour que le dossier que l’on y étudie depuis de longues minutes nous paraissent tout-à-coup moins ardu. Une respiration. Un mouvement de relaxation des bras et du dos. Et le tour est joué.
Bien entendu, le problème rencontré, lui, ne va pas changer. S’il est complexe, il va le rester. Mais, notre perception de celui-ci, voire notre angoisse ou notre hantise, va diminuer. Du coup, notre réflexion va en être facilitée.